Oursins noirs et arapèdes
Vers la fin du mois de juin, avant que les premiers vacanciers
n'envahissent les plages en affluence, après l'école, notre mère
nous amenait nous baigner, mais avant ça, et c'était un rituel,
elle nous achetait de superbes claquettes en caoutchouc blanc,
nous attendions ça comme le "messie", nous étions excitées comme
des puces...
La plage sur laquelle nous posions serviettes et bouées s'appelle
l'Oasis, située entre les deux tunnels rejoignant la Jetée, un havre
de paix, jonchée de galets et squelettes de coquillages, on installait
notre campement tout près de la digue, les pieds dans l'eau même.
n'envahissent les plages en affluence, après l'école, notre mère
nous amenait nous baigner, mais avant ça, et c'était un rituel,
elle nous achetait de superbes claquettes en caoutchouc blanc,
nous attendions ça comme le "messie", nous étions excitées comme
des puces...
La plage sur laquelle nous posions serviettes et bouées s'appelle
l'Oasis, située entre les deux tunnels rejoignant la Jetée, un havre
de paix, jonchée de galets et squelettes de coquillages, on installait
notre campement tout près de la digue, les pieds dans l'eau même.
Munies de nos maques et tubas, nous arpentions les abords des rochers plantés ça et là,
à la recherche du trésor, des arapèdes ou petits crabes gris, que nous rapportions en trophées
sur la serviette maternelle, qui la plupart du temps, était paisiblement endormie, alors on glissait
en silence le crustacé sous la belle, et filions lui en chercher d'autres...
C'était la belle époque pour citer quelqu'un qui se
reconnaîtra...
Je finis par cette branche....