DANS CHAQUE SERRURE SE TROUVE DEJA LA CLE (part 5)

Publié le par petit filope

La partie visible de l'iceberg

Le temps d'une pause thé, Bélinda faisait un bilan sur sa petite vie parisienne bien élevée. Une enfance dorée, l'aînée de cinq filles, des parents bien sous tout rapport, un papa notaire dont le cabinet, Rive droite était le plus côté à l'époque. Une mère un peu dans l'ombre, très bonne femme au foyer, accueillant comme il se doit le gratin de la petite bourgeoisie qu'ils côtoyaient de façon régulière, en général deux fois par semaine. Une scolarité très ordinaire pour déboucher, après son bac, dans une filière journalistique, très barbante au début, mais au fil des années et beaucoup de piges, lui valu une notoriété suffisante pour décrocher deux prix de prestige, sans lesquels elle n'aurait sans doute pas échappé à la rubrique des "chiens écrasés".

Curieuse de nature et par définition, la petite journaliste, consacrait ses journées à dénicher et fureter la moindre affaire, exploitant la plus petite info afin d'en assurer l'authenticité. D'interviews en conférences de presse, accompagnés de photos volées, elle su se démarquer en adoptant un style bien à elle, une patte, une signature...

Marco, toujours aussi attentionné à son égard, avait décidé de  lui faire une petite visite guidée. Armée de son appareil photo, Bélinda ne se fit pas prier, enfila sa veste polaire, et les voilà partis...

-Tu sais faire du vélo jeune fille ?

-La bonne blague !! bien sur !!!

-Tiens je te présente "moutain bike", je te préviens, il est un peu rouillé mais c'est une belle monture très docile tu vas voir !!!

...Rires...

-C'est très romantique, moi qui croyait me balader dans ta belle décapo'...

...Sourire...

-Je l'ai vendu hier à Clint Eastwood, la sienne l'avait lâchée...

...Éclats de rires...

Finalement, Marco avait de l'humour, sous des airs coincés, l'homme ne payait pas de mine mais en plus d'un parfait amant, il dévoilait minute par minute une jolie palette de surprises...

-Dis-moi, as tu déjà vu un paysage pareil, toi qui viens de la ville ?

-Honnêtement non ! je ne vais pas  pouvoir repartir maintenant...

-Rien ne t'y oblige...

Bélinda venait à nouveau de croiser le regard de braise de Marco et cru deviner quelques larmes, mais c'était sûrement du au vent fouettant son visage...

-C'est une invitation ou une déclaration ?

-A toi d'en conclure ce que bon te semble...

Après un bon kilomètre de descente, ils arrivèrent enfin sur le port. Main dans la main comme un vieux couple, se dirigèrent vers une terrasse de café très ensoleillée. Un panorama extraordinaire, dessiné de crêtes et de monts. Quelques plaisanciers nettoyaient le pont de leurs superbes trois mâts avec beaucoup d'ardeur. Un léger brouhaha rappelant que cette communauté était une grande et même famille de passionnés, larguant leurs amarres au gré de leurs envies, sans attaches ou presque pour la plupart...

Bélinda se sentait en sécurité en cette ambiance...

-Je donnerais tout ce que je possède en ce bas monde pour me fondre dans cette masse, j'adorerais vivre comme ces nomades de la mer, quand je pense que mon existence est millimétrée aux cadences de la ville, les embouteillages, les nuits sans sommeil, l'humeur massacrante de mon rédacteur en chef, ma vie est insipide à tel point que je n'arrive plus à relativiser...

-Qu 'est-ce qui te retiens en somme ? Fait tes valises et referme la porte derrière toi, c'est une question de volonté, toi seule détiens la clé de ta vie...

Tout en buvant ses paroles, elle ne pu s'empêcher, journaliste oblige, de surenchérir...

-Si c'est vraiment la solution, pourquoi es-tu toujours ici toi ? Ce que tu as vécu devrait te faire réfléchir et partir toi aussi...

-C'est plus compliqué que ça, mes racines n'ont rien à voir avec mon malheur, ici, c'est la mémoire qui parle, mes ancêtres , la maison faite par mon grand-père entre deux sorties en mer, les murs transpirent souffrances et bonheurs, je ne peux me résigner à quitter ce lieu...

Songeur et encore absorbé par ses propos, Marco avait pris la main de Bélinda tout en l'embrassant...

-Tu sembles si fragile, mais tu dégages une telle envie de vivre, je sens que je ne m'ennuierai pas avec toi, reste....

-C'est trop tôt, laisse nous le temps de la réflexion, je dois repartir,il  le faut, je ne peux pas laisser mes affaires en cours, et puis apprenons à nous connaître plus intimement, une nuit c'est trop peu, je rentre, je mets de l'ordre, et je suis là samedi prochain, d'ici là , par téléphone interposé, nous aurions eu le temps de faire un peu plus le point, j'ai hâte de revenir et de me retrouver dans tes bras, cette nuit était formidable...

De retour à la maison, alors que Bélinda rassemblait son semblant de sac improvisé, Marco remit à nouveau sa platine en route et attrapa sa douce fiancée pour l'emmener encore dans le tourment d'une danse. Les sens en éveil, Bélinda ne tarda pas à succomber aux doux baisers que Marco s'appliquait à lui donner ça et là, ses mains parcourant de haut en bas son long buste jusqu'à l'orée de ses fesses. La mélodie de deux corps qui se mêlent et s'entremêlent était plus intense que jamais, Bélinda happée par le plaisir, gémissait de bonheur, Marco faisait preuve d'une telle douceur, s'attardant sur les parties les plus intimes que la jeune femme ne soupçonnait pas qu'elles fussent si sensibles. Dans un va et vient incessant où râles et soupirs se faisaient réponse, le couple était venu s'échouer, dans une parfaite harmonie... un parfait orgasme...

-Reste...Je t'aime....


à suivre...

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M
<br /> Bonjour<br /> <br /> plus personne<br /> c'est une blague<br /> je reprenais des habitudes<br /> bisous et bonne journée<br /> <br /> MELDIX77 le Briard Breton<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Non,non je suis toujours là mais en déplacement ces jours cis, désolés, et en plus c'est les vacances alors je vais lever le clavier pour quelques jours mais vais vous visiter quand même,<br /> amitiés et bon week-end<br /> florence<br /> <br /> <br />
M
<br /> bonne soirée<br /> a+<br /> BISOUS<br /> <br /> MELDIX77 le Briard Breton<br /> <br /> <br />
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P
<br /> coucou je lis mais un peu tard désolée !<br /> bon soir<br /> flo<br /> <br /> <br />
H
<br /> Je risque de ne pas pouvoir regarder demain soir. Je suis en ce moment en mission sur le terrain pour recolter des echantillons et je vais enchainer avec un deplacement dans le roussillon, soit<br /> encore environ 900 km de route a faire d'ici la nuit de demain a samedi... Qu'est-ce que je dois voir ? Il y sera question d'epaves ? C'est rediffuse ?<br /> Si tu as encore des relations dans cet univers, je veux bien quelques infos sur des localisations, des points GPS, des vestiges historiques qu'on pourrait rendre accessible aux plongeurs passionnes<br /> du coin. J'ai prepare et propose un petit quelque chose. Si ca sort comme prevu, je te previendrai ;-)<br /> OK, des que cette histoire de debauche physique et de sentiments est terminee, on se lance dans ce defi a 4 mains sur des aventures catalanes ;-)<br /> Bises<br /> <br /> <br />
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P
<br /> alors je pense avoir déjà répondu à ce billet mais tant pis j'adore écrire pour quelqu'un qui n'esst pas là quelques temps, mais c'est pas grave, je vais meubler avec des mots que je tape sur mon<br /> clavier avec des virgules des points des accents des Hum! des Houps  et des Cracs...<br /> Bon baiser d'ici abonné absent...<br /> f<br /> <br /> <br />
H
<br /> Si tu veux, on peut reflechir a une autre histoire sur un mode different. Tu lances une histoire et on alterne les episodes : un coup toi, un coup moi. Charge a chacun de maintenir la coherence et<br /> de s'adapter aux informations que l'autre ajoute a chaque fois. Exercice de style perilleux excitant, non ?<br /> Bisous<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Chiche !<br /> je termine vite le roman à l'eau de rose, et on enchaîne sur l'épopée d'un plongeur assoifé d'épaves et d'une romancière qui a du mal à percer et à dévoiler ses sentiments...en aparté, tu dois<br /> regarder vendredi soir Thalassa, je pense que le sujet va t'interesser, tu visionnes et on reparle du best-seller qui nous attend. allez je sors je vais boire  mon café (tu sais avec les<br /> dosettes non biodégradables) bi ! ça pollue !! pas bien florence je sais !<br /> à demain !<br /> <br /> <br />
H
<br /> Oula ! On frise la luxure ! ;-)<br /> Franchement, entre une capitale puante, polluee, toxique et l'alliance charnellle de la lande et de l'ocean, comment hesiter ? Je suis passe de l'un a l'autre, sans l'avoir vraiment choisi, et<br /> c'est seulement a ce moment que j'ai realise.<br /> Mais je sens que ca ne va pas etre si simple. Elle va rentrer, douter, avoir envie, etre partagee... Lui va se morfondre mais n'en dira rien, sauf a elle, et encore si peu et si mal car son<br /> caractere lui fait fuir ce telephone qui le bloque. Non ? Tu n'es pas d'accord ?<br /> Une personne m'a souvent repete que la distance rapproche. Dans une certaine limite, oui, mais dans une certaine mesure...<br /> Et puis, en general, c'est quand tout pourrait bien demarrer qu'il se passe un truc stupidement epineux.<br /> Mais je ne vais pas raconter la suite, ce n'est pas a moi de le faire ;-)<br /> Te rends-tu comptes de la responsabilite que tu as a present ? On attend... ;-)<br /> Bisous<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Et ben dis donc ! Comme tu le dis si justement c''est toi qui devrait écrire la suite mais juste un truc, elle est quand même venue chercher l'homme qui serait à l'origine de ce message et l'a<br /> t-elle vraiment trouvé .... est-ce bien lui ou un autre, est-ce le bon endroit ??? je peaufine sur ces incertitudes une bonne chute .... chutttt !!!!<br /> bisoousss<br /> <br /> <br />